L’hypotension


A l’inverse de l’hypertension, l’hypotension artérielle est caractérisée par une pression du sang anormalement faible qui peut être permanente ou transitoire, occasionnelle ou fréquente.
L’hypotension artérielle correspond à une pression artérielle systolique inférieure à 90 mm Hg au lieu de 120 mm Hg (moment où le coeur se contracte et pousse le sang vers les artères).



Il peut exister deux sortes d’hypotension :
·         L’hypotension orthostatique : chute de tension lors du passage de la position couchée à la position debout.



·         L’hypotension postprandiale : baisse de la pression qui survient naturellement après chaque repas. Le sang afflue au système digestif pour permettre de bien assimiler les nutriments.


Le syndrome d’hypotension se caractérise par un ensemble de symptômes cliniques, les plus caractéristiques sont :
·         céphalées, maux de tête
·         fatigue, sensation de faiblesse
·         sensation vertigineuse, malaise
·         étourdissement
·         transpiration excessive
·         baisse de l’acuité visuelle ou éblouissement, vision de points noirs, de mouches volantes, sensation de brouillard visuel, diplopie (vision dédoublée)
·         alternances de tachycardie (rythme cardiaque rapide) et bradycardie (rythme cardiaque lent)
·         crise d’angoisse
·         lipothymie, perte de conscience

QUELLES SONT LES CAUSES ?


Une pression artérielle basse peut être un symptôme lié à différents facteurs : par une infection, perte de sang importante et anormale, un faible taux de fer, anémie, période des règles et après, s’il y a une grossesse, un accouchement, l’allaitement, un déséquilibre de la thyroïde, déshydratation, des complications rénales (reins), un effet secondaire de certains médicaments, un virus », un stress, une réaction allergique…
Généralement la tension artérielle est toujours basse pendant les périodes inter-critiques, et très basse pendant les crises. Mais l’évolution de ce syndrome se fait plutôt par l’alternance de passage d’hypotension artérielle et de tension artérielle normale.Parfois il y a même un décalage entre le moment où la tension artérielle baisse et le moment où l’on commence à ressentir les premiers symptômes. De ce fait, il peut arriver que la pression soit redevenue normale lorsqu’elle mesurée, alors que certains signes persistent. Ce qui complique le diagnostique.
Les causes de l’hypotension sont variables. Il est important d’identifier et de traiter un problème sous-jacent qui pourrait être à l’origine de la pression artérielle basse.


QUE FAIRE ?


Une hypotension peut être gênante, voir handicapante. Dans ce cas, il faut prendre quelques précautions au quotidien pour limiter les malaises.
Le but étant d’éviter toute modification trop brusque qui nécessite une adaptation rapide de l’organisme pour maintenir une pression constante. Au risque qu’un léger retard à cette adaptation, il se manifestera une chute passagère de la pression artérielle et ainsi, quelques troubles associés.

·         Evitez de passer de la station allongée ou assise à la station debout trop rapidement. Si vous êtes dans votre lit, relevez-vous doucement en tournant d’abord le corps sur le côté, puis laissez tomber vos jambes vers le sol et terminez votre mouvement en relevant lentement le buste. Une fois assis, levez-vous doucement.
·         Evitez les bains trop chauds ainsi que sauna et hammam. L’excès de chaleur peut provoquer un malaise.
·         Consommation suffisante de sel, ni trop, ni trop peu.
·         Multipliez vos repas et collations à 5 fois par jour au lieu de 3 gros repas qui seront plus difficiles à digérer.
·         Mangez suffisamment de protéines et de bonnes graisses animales et végétales, riche en oméga 3.
·         Manger des aliments à faible teneur en glucides, qui évite de stimuler l’insuline en excès.
·         Boire 1,5 litres d’eau, à base d’eau plate, hors thé et tisane.
·         Pratiquez une activité physique régulière et douce, en dehors des repas.
·         Oxygénez-vous en pratiquant quelques exercices respiratoires.
·         Ne restez pas immobile et debout trop longtemps.
·         Avoir un sommeil de qualité et récupérateur.
·         Fuyez le stress.

CONNAISSEZ-VOUS LE STOP (ou POTS) ?


Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (ou STOP, ou POTS en anglais) se traduit par une élévation du rythme cardiaque au passage à la station debout.
Les symptômes sont semblables une pression artérielle basse et peuvent consister à des étourdissements, des évanouissements, des maux de tête, des sueurs, des tremblements, des nausées, manque de concentration et de mémoire, sentiment d’anxiété… Qui sont principalement pire en position debout.
Le symptôme le plus marquant d’un POTS est l’augmentation de la fréquence cardiaque par minute dans les 5 à 10 ou 12 minutes suivant le passage de la position couchée à la position verticale. Cette augmentation étant généralement de plus de 30 battements, la fréquence cardiaque des patients atteints du POTS dépasse souvent les 120 pulsations/minute. Cette réponse tachycardique est parfois également accompagnée d’une diminution de la pression artérielle.



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