Quels sont les symptômes du cancer du poumon ?
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une toux qui ne disparaît pas et tend à
s’aggraver, voire qui produit des crachats sanguinolents ;
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des douleurs dans la poitrine qui
augmentent pendant la toux ;
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une respiration sifflante et un
essoufflement à l’effort ;
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un enrouement de la voix qui ne
disparaît pas après quelques semaines ;
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des infections respiratoires
récidivantes.
Dans les cas les plus avancés, on observe de la fatigue, des nausées, une
perte de poids, des douleurs des os ou des troubles de la vision.
Les symptômes non respiratoires des
cancers du poumon
Dans certains
cas de cancer des poumons, des symptômes sans lien avec la respiration peuvent
également se manifester. Par exemple,
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une prise de poids par rétention d’eau ;
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de l’hypertension artérielle ;
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des troubles du comportement
(irritabilité et agressivité) ;
·
une faiblesse musculaire et des troubles
de l’équilibre ;
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des taches sombres sur la peau ;
un gonflement des poignets, des chevilles ou de l’extrémité des doigts.
Comment évolue le cancer du poumon ?
Aujourd’hui, en France, la survie cinq ans après un diagnostic de cancer du
poumon est de 14 % (13 % chez les hommes, 18 % chez les femmes),
ce qui en fait l’un des cancers les plus difficiles à soigner.
En l’absence de traitement, les cellules cancéreuses vont migrer dans la
circulation sanguine pour aller s’installer et se multiplier dans le foie, les
os, le cerveau, etc. Ces tumeurs secondaires sont appelées
« métastases ».
Certains éléments peuvent orienter le pronostic :
·
l’aspect de la tumeur :
une grosse tumeur sera plus difficile à traiter ;
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l’envahissement du poumon par
les cellules cancéreuses signale une gravité plus élevée ;
·
les particularités microscopiques
de la tumeur et la vitesse de prolifération des cellules
cancéreuses (leur « index mitotique »)
influent également sur le pronostic ;
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comme pour tous les cancers, la présence
de métastases dans d’autres organes est un signe de
plus grande gravité.
Les stades d'évolution du cancer du poumon
En fonction
des résultats des examens complémentaires, le médecin peut déterminer le stade
d’évolution du cancer du poumon (ce qui conditionne son pronostic et son
traitement).
·
Pour les cancers
du poumon non à petites cellules, il utilise une classification dite « TNM » qui prend en compte
les aspects de la tumeur du poumon, la présence éventuelle de cellules
cancéreuses dans les ganglions, et l’existence éventuelle de métastases. En
fonction du résultat de cette classification, les cancers du poumon non à petites
cellules sont dits « de stade évolutif 0, Ia (1, 2 ou 3), Ib, IIa,
IIb, IIIa, IIIb, IIIc, IVa ou IVb », de gravité croissante.
Les cancers du poumon à petites cellules sont classés
en « localisés » et «disséminés».